lundi 26 novembre 2012

Alice au Pays des Singes, Edition Luxe

Dans la série des livres dans lesquels mes dessins figurent (cf. post :
 http://davidgilson.blogspot.fr/2012/11/participations-editoriales.html ), voici un album de BD dont j'avais déjà parlé : Alice au Pays des Singes de Nicolas Kéramidas, Tebo et Nob.
L'album était déjà sorti en Mai dernier aux éditions Glénat et est toujours disponible en librairies et sur Amazon.

L'ami Nicolas m'avait donc invité à participer avec d'autres artistes à l'édition luxe et limitée à 500 exemplaires de son ouvrage en noir et blanc, en représentant dans nos styles respectifs ses héros.
J'avais déjà posté mon dessin ici : http://davidgilson.blogspot.fr/2012/04/hommage-alice-au-pays-des-singes.html


Il figure désormais aux côtés des oeuvres de Chhuy-Ing Ia, Christophe Lautrette, Pascal Campion, Enrique Fernandez, Stéphane Kardos, Lewis Trondheim, Didier Crisse, Zep, Virginie Augustin, Pierre Alary, Tony Sandoval, Guillaume Bianco et plein d'autres !..


 Et il est dispo également en librairies et ICI !
Encore merci à toi Nico ^^

Kido fait Cui-Cui sur Twitter

Vous pouvez désormais suivre aussi mon actu sur BD Bichon, Disney, mes dessins et autres "fantaisies" sur mon compte Twitter @LePrinceKido (David Gilson).


dimanche 25 novembre 2012

La Dernière Terre, Tome 1 : l'Enfant Merehdian

Voici le premier livre sur les 3 cités dans le post précédent et pour lequel j'ai apporté ma petite contribution.
Il s'agit d'un roman de genre Dark Fantasy intitulé "LA DERNIERE TERRE", saga de 6 tomes dont le premier, "l'Enfant Merehdian", paraît aujourd'hui même aux éditions HSN et dont les auteurs sont Magali Villeneuve et Alexandre Dainche.


 Ce dernier m'a invité à partager ma vision des deux protagonistes Ghent et Cahir dans une annexe au roman sous forme d'un booklet, "Visions de la Dernière Terre", aux côtés d'autres artistes talentueux aux univers écclectiques, tels que Camille Raveau, Cent Alantar, Marc Simonetti, Jacques Lamontagne, Jérémie Fleury, Alexis Flamand et Christian Lesourd.


Si vous êtes donc amateur du genre, ou bien simplement curieux, je vous invite à en savoir plus sur ce roman sur sa page Facebook : http://www.facebook.com/LaDerniereTerre ou encore sur le site http://www.laderniereterre.com/.

Vous pouvez également vous procurer l'ouvrage sur le site de l'éditeur HSNhttp://editions-hsn.fr/livres/la-derniere-terre-1-lenfant-meredhian, mais aussi sur le site de la Fnachttp://livre.fnac.com/a4784723/La-derniere-terre-T1-L-enfant-merehdian-Magali-Villeneuve ou encore d'Amazonhttp://www.amazon.fr/La-derni%C3%A8re-terre-Tome-merehdian/dp/2918541079/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1353843578&sr=8-1

UN GRAND MERCI AUX AUTEURS POUR LEUR INVITATION, EN PARTICULIER ALEX !! ^^

samedi 24 novembre 2012

Participations éditoriales

Ces 3 prochains jours, je vous parlerai de mes contributions dessinées pour ces 3 livres respectifs.

De gauche à droite :
." Alice au Pays des Singes " en édition Luxe de Nicolas Kéramidas chez Glénat (déjà dispo).
." Geek-Art : une Anthologie " collectif chez Huginn Muninn Editions (déjà dispo ).
." La Dernière Terre " roman de dark-fantasy de Magali Villeneuve et Alexandre Dainche chez HSN (dispo le 25/11).


vendredi 9 novembre 2012

Mes illustrations pour LES MONDES DE RALPH de Disney / My artworks for Disney's WRECK-IT RALPH + Ma Critique du Film


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Après avoir travaillé chez Disney Publishing sur Raiponce et Rebelle, voici mes illustrations réalisées pour Les Mondes de Ralph, le Disney de ce Noël.
Je continue donc de réaliser les illustrations intérieures des "chapter book" en noir et blanc (la couverture étant réalisée par d'autres artistes) et voici un florilège de quelques-unes d'entre-elles.
A noter : celle avec Ralph détruisant l'immeuble n'a pas été utilisée.

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Vous pouvez vous procurer le "Chapter Book" qui n'est qu'en anglais, sur Amazon ICI ! ;)

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 En amont du "Chapter Book", j'ai également aidé au livre principal qui raconte l'histoire du film en couleurs (Storybook) sur 2 illustrations que j'ai dessinées et qui ont été mises en couleurs par l'équipe de Disney Publishing ; voici la comparaison avant-après ci-dessous.

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 Avant d'avoir effectué tout ce travail, j'ai également été invité à réaliser quelques tests un peu + graphiques et en couleurs il y a 1 an dans le but d'illustrer un autre livre dérivé du film mais je n'ai pas été retenu cette fois-ci puisque le nombre de livres graphiques est limité et sont naturellement primés les artistes qui ont contribué au développement visuel du film. Voici ci-dessous mes essais que j'avais du exécuter en un temps record...
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 Enfin, et comme d'habitude, voici une compilation de mes petits délires inspirés des personnages des (les) Mondes de Ralph qui m'avaient principalement servi d'entraînement et qui font office aujourd'hui de ce qu'on peut appeler "fan-arts".

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Concernant le film en lui-même, j'ai pu enfin découvrir celui-ci dans son intégralité, en VF et 3D, lors d'une projection privée cette semaine et voici ma critique personnelle dans laquelle j'évite au mieux les possibles spoilers.
 Notez qu'il est toujours très particulier pour moi de découvrir le film achevé, animé et monté à seulement quelques jours à peine de la sortie nationale, alors que je bénéficie de références depuis 1 an pour m'aider à accomplir mes commandes chez Publishing, alors que le film est en production en amont !
Imaginez donc sur quels films je planche déjà donc! ;)

Incapable d'être objectif sur un film d'animation Disney, il n'en demeure pas moins que généralement mon ressenti préalable quand je commence à illustrer un livre chez Disney Publishing sur un film qui sortira 1 an + tard est souvent le bon et il semble que le début prometteur au box-office américain de Wreck-It Ralph corrobore mon engouement depuis plusieurs mois pour ce petit délire animé qui a rapporté le week-end dernier lors de sa sortie aux Etats-Unis près de 49 M de $, devenant ainsi le meilleur démarrage pour un Disney, "coiffant" au poteau Raiponce qui avait déjà fait le très beau score inattendu de 48M de $ et quelques...

 Ainsi, depuis Volt star malgré lui, la Princesse et la Grenouille, Raiponce et quelques courts-métrages tels que Lutins d'Elite, ou le superbe Paperman projeté avant les Mondes de Ralph, il faut bien avouer que les studios Disney ont su petit à petit renouer avec leur légendaire magie tout en lui insufflant un nouveau souffle moderne et rafraîchissant.

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 Réalisé par Rich Moore, les Mondes de Ralph propose ainsi de sortir un peu des sentiers battus avec cette histoire de méchant d'un jeu-vidéo vieux de 30 ans, exclu et méprisé par ses collègues de jeu vintage, souhaitant enfin s'affranchir de ce statut en rêvant de se voir décerner une médaille, symbole de son héroïsme, à l'instar de Félix, le gentil du jeu, reconnu et adulé.
 Notre faux-méchant de Ralph aux allures de gorille avec ses grands bras et ses gros poings, s'en va donc profiter d'une occasion inattendue en tentant sa chance dans d'autres jeux vidéos dont les univers sont reliés par une prise multiple dans un jeu d'arcade, permettant ainsi aux personnages de jeux-vidéos de se rencontrer et de communiquer quand la salle d'arcade ferme ses portes.
 Bien sûr, Ralph va alors provoquer une réaction en chaîne de grosses boulettes et rencontrer au passage une galerie de personnages tous plus charismatiques, sympathiques ou attachants les uns que les autres, notamment avec la petite Vanellope, "anomalie" informatique du jeu vidéo Sugar Rush ,avec laquelle il va nouer une amitié fraternelle forte et emplie d'émotions fortes.
 Car si le film présente un aspect complètement ludique, foisonnant de références délirantes à l'univers des jeux-vidéos, fort prisé par les "geeks", et offrant des ambiances complètement différentes selon les mondes que Ralph explore dans sa quête, il est avant tout doté d'une belle histoire très disneyienne dans le fond et n'exclue pas des moments d'une grande intensité dramatique.
 Il est donc difficile de ne pas ressentir d'empathie pour l'a-priori dure-à-cuire sergent Calhoun. Mais il est surtout impossible de ne pas s'attendrir devant le sort de Vanellope, exclue comme Ralph, et devant apprivoiser son handicap de "pixellisation", comme une allégorie subtile aux enfants atteints d'une forme d'autisme dont elle fera sa force.

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 Je n'en dirai pas plus sur ce film qu'il faut voir (et revoir!) tant les intrigues sont bien ficelées et bien dénouées à la fin, s'enchaînant sur un générique de fin qu'il faut voir jusqu'au bout, entraîné entre-autres par la chanson de Owl City qui dit tout "When can I see you again" et dont je suis accro personnellement, tout heureux que l'un de mes chanteurs préférés soit désormais associé à Disney.



 Quelques autres points forts à mes yeux avant de conclure :
. les personnages : tous attachants avec pour chacun une vraie histoire et un p'tit coup de coeur pour Felix.
. l'animation saccadée dans le monde gentil de Ralph et Felix.
. les clins d'oeil à la Belle et la Bête et à Atlantide l'Empire perdu.
. la bande originale qui s'adapte à merveille aux différents univers de jeux-vidéos
. la voix de Dorothée Pousséo qui double Vanellope.
. les textures et les trouvailles dans le monde sucré de Sugar Rush ( l'artiste Lorelay Bové a fait un travail excellent sur le développement visuel de ce monde).

 Les Mondes de Ralph sort au cinéma en France le 5 décembre prochain et sera en avant-première tous les jours au Grand Rex sur Paris à partir du 21 novembre.
 Je vous invite à lire les critiques très détaillées sur The Art of Disney Animation et sur Chroniques Disney si vous souhaitez en apprendre bien davantage sur les origines du film et avoir tout simplement d'autres avis.
 Enfin, vous pouvez vous rendre sur le site officiel pour découvrir la bande-annonce et plus encore... ^^

Couic Couac


lundi 5 novembre 2012

Ma critique de FRANKENWEENIE



Frankenweenie, le nouveau long-métrage animé en stop-motion de Tim Burton est sur les écrans depuis mercredi dernier.
L'histoire de ce petit garçon solitaire et féru de sciences qui fait revivre son chien récemment décédé est a priori aussi émouvante que dérangeante, à l'image de l'oeuvre accomplie à ce jour par celui que beaucoup considère comme un génie.
 Il faut savoir que Frankenweenie est une version longue de son court-métrage réalisé en 1984 en prises de vue réelle que Burton aurait préféré à l'époque animer.
Cependant, le court-métrage est une vraie pépite qui installait tous les thèmes chers à Burton, tant au niveau visuel que narratif (la différence, la mort, la bêtise des habitants de banlieues américaines, l'intolérance, les films d'horreur des années 30, Vincent Price, etc...).
Et bien que le long-métrage présenté aujourd'hui suive la même trame et ne s'écarte que très peu de son prédécesseur, j'ai pourtant ressenti de la déception une fois les mots "the end" inscrits sur l'écran.
 Je peux comprendre que Tim Burton ait pu réaliser son rêve d'autrefois en permettant à son histoire d'être animée et de voir ses thèmes si chers être développés un peu + en profondeur, mais pour le coup, je trouve que c'est raté !
Toute la naïveté et la poésie qui étaient présentes dans le court est ici évaporée.
 Bien sûr, difficile de bouder son plaisir devant la maîtrise visuelle du film offrant une palette en noir et blanc assez gonflée pour notre époque saturée de milles couleurs, avec un sens de la mise en scène, du cadrage, de la photo et de la lumière absolument magnifiques et soignées.
Pourtant, on ressent une impression de vide, d'inachevé quand entre-temps on a vu le Aardam "Les Pirates ! Bons à rien, Mauvais en tout" et le tout récent "Paranorman" de chez Laïka.
Puis il y a la question du design des personnages : déjà vu!!!
Bien sûr, c'est du Tim Burton et son style est bien présent et reconnaissable, c'est le sien et c'est comme çà et j'avoue l'adorer à la base! Mais là, Victor est trop la doublure du Victor (décidément!) des "(les) Noces Funèbres" mais en version enfant, sans parler des silhouettes des personnages gravitant autour de lui, vues et revues maintes fois dans l'oeuvre de Tim Burton.
Celà pourrait ne pas me déranger, mais quand on découvre la richesse et l'étendue de son art dans l'exposition qui lui était consacrée il y a quelques mois, on peut se demander pourquoi d'autres pistes graphiques n'ont pas été explorées...
 Mais à mes yeux, la déception vient davantage du traitement de l'histoire et du remake du court-métrage d'origine.
Je ne saurais trop définir la raison, mais il n'y a pas vraiment de scénario et l'émotion peine à émerger de cette compilation bordélique de références au cinéma d'horreur et au propre univers du réalisateur qui tourne en rond, tuant ainsi la possibilité de rentrer dans son délire peu moral.
 Car là où la fin du court-métrage ne m'a jamais dérangé, ici elle me gêne considérablement, et pourtant, c'est la même à peu de choses prêt.

Attention aux SPOILERS qui suivent ci-dessous pour ceux qui n'ont pas vu le film et qui ne veulent pas savoir ce qui se passe !!!!



 Quel est le vrai sujet? On a l'impression qu'on peut jouer impunément avec la mort : allez hop un coup d'électricité pour faire revivre sa bêbête par ci, et hop un p"tit coup d'électricité pour la retuer par là, super facile! Bon ,pourquoi pas...
En fait, sur le papier, je trouvais l'idée plutôt bonne que les camarades de classe de Victor utilisent aussi ce moyen en l'adaptant à leurs propres animaux décédés, mais çà devient une espèce de foire inutile au milieu du film, et surtout n'aide jamais à avoir une quelconque empathie pour ces enfants débiles, intéressés et égoïstes, que l'on ne revoit d'ailleurs plus dans le dénouement du film ( où sont-ils donc passés?)!!
 Aucune leçon à tirer pour eux donc!
 Victor semble finalement aussi égoïste que ses copains et je pense que le pauvre Sparky aurait du mourir pour de bon au final.
 Sa voisine Elsa ne sert à rien hélas! Quel potentiel gâché pour cet ersatz de Sally qui semble être la seule dans cette ville à ressentir de la vraie compassion. Son oncle de maire semblait représenter une vraie menace pour elle mais il n'en est rien et ni l'un ni l'autre n'apportent quelque chose de bien intéressant à cette histoire décousue.
 Les élèves sont laids dans l'ensemble et leur méchanceté n'est même pas contre-balancée par un humour noir qui aurait pu être bienvenu.
 Seule la fille bizarre tire son épingle du jeu : chaque scène où elle apparaît est une pépite! Mais elle est également sacrifiée, tout comme son pauvre chat dont je trouve le sort final particulièrement cruel et injuste, alors que le long-métrage aurait justement pu apporter une dimension émotionnelle supplémentaire et plus tangible si Sparky avait souhaité sa rédemption et qu'on le fasse revivre lui aussi !!!
 En bref, il se peut fort que le fait de connaître le court-métrage original, ainsi que l'oeuvre en général de Tim Burton, m'aît empêché de voir ce film avec des yeux vierges et objectifs.
 La déception que beaucoup ont éprouvée lors des derniers films de Tim Burton est celle que je ressens aujourd'hui hélas.
 Subsistent de petits moments de grâce évidemment, mais trop rares pour ressortir de la salle complètement chamboulé et touché par cette histoire d'animal de compagnie à qui on ne peut se résoudre à dire adieu quand il nous quitte et qui aurait dû, me connaissant, me briser le coeur.
Il n'en fût rien, dommage...